Accros aux écrans – pourquoi la sédentarité est encore plus dangereuse pour les enfants que pour les adultes

Une petite fille saute en l’air
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Quand on ne bouge pas assez, on prend du poids. Rien de bien grave, pourrait-on croire, car notre société tend à accepter de plus en plus les angles comme les rondeurs. Si seulement c’était la seule conséquence du manque d’activité... Dans cet article, vous découvrirez pourquoi bouger est extrêmement important, en particulier pour les enfants, et comme éviter que vos bouts de chou ne restent trop longtemps affalés sur le canapé.

Le meilleur des mondes – un monde dans lequel tout est encore plus simple et plus confortable qu’avant. Nous ne parcourons plus le monde, il vient à nous sur notre ordinateur. Nous ne faisons plus nos courses au supermarché, nous les faisons livrer. Nous ne marchons plus jusqu’à la boîte aux lettres, nous utilisons une trottinette électrique. Nous ne prenons plus les escaliers, car l’escalator est juste à côté. Pour s’amuser, plus besoin de quitter la maison, car nous sommes abonnés à un service de streaming, nous commandons tous les objets du quotidien en ligne, nous ne sortons même pas de chez nous pour une dégustation de vin et nous échangeons aussi par SMS avec nos amis. Nous gagnons ainsi énormément de temps et nous pouvons enfin nous consacrer à ce qui est prétendument important dans la vie.

Et nos enfants ? Eux aussi ont la vie facile : les consoles de jeu, les smartphones de papa et maman et la télévision offrent sans cesse de nouvelles formes de plaisir, plus excitantes les unes que les autres. Il est même désormais possible de transformer leur chambre en terrain de tennis et d’y jouer sans trop bouger. Le monde de nos enfants a changé, à cause des médias, mais aussi d’une circulation routière énorme et d’un besoin accru – et justifié – de sécurité de la part des parents. On conduit les enfants à l’école en voiture, rares sont ceux qui s’y rendent à pied. Les aires de jeu des lotissements sont bien souvent désertées. L’espace de mouvement des enfants est de plus en plus limité, les activités quotidiennes diminuent.

Une petite fille regarde la télévision
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Qu’on est bien ici

À la maison, les enfants passent la plupart de leur temps assis, devant l’ordinateur, la tablette ou la télévision. À la crèche ou à l’école maternelle, les activités se déroulent en majeure partie dans cette même position. Ils sont assis à l’école, plus tard peut-être à l’université, puis, devenus adultes, au travail et enfin le soir avec leurs amis au café ou avec leur conjoint sur le canapé. Ils sont assis en voiture et dans le métro – car ils ne sont plus habitués à faire autrement. Mais revenons aux enfants : devant les écrans, ils ingurgitent souvent des aliments gras ou sucrés – notamment ceux dont ils voient les publicités. Il n’est pas rare qu’ils se retrouvent alors en surpoids. Mais ce n’est pas tout : le temps qu’ils passent ainsi n’est pas utilisé pour bouger. Ils n’arrivent tout simplement pas à jouer et à se défouler avec leurs amis et leurs frères et sœurs.

Les effets de cette sédentarité sont dévastateurs : 40 à 60 % des élèves de C.P. ont une mauvaise posture, des maux de dos et présentent des déficits moteurs. Par exemple, ils peuvent à peine marcher en équilibre ou faire une roulade avant et n’arrivent bien souvent pas à marcher ou courir en arrière. Ils ont des problèmes d’endurance, de force et de coordination. Et c’est là que commence le cercle vicieux. Le fait qu’ils ne soient plus très en forme leur fait perdre le plaisir du mouvement, car celui-ci devient trop difficile et ils ne peuvent plus faire jeu égal avec les autres enfants qui ont une meilleure condition physique. Conséquence : ils bougent encore moins.

Le mental en souffre aussi : les enfants qui bougent rarement présentent souvent des troubles du comportement, de l’anxiété, ils sont instables ou agressifs. Leur perception peut être perturbée et ils ont du mal à se concentrer.

Au point mort à tous les niveaux

L’impact de la sédentarité chez les enfants a pu être observé pendant le confinement en 2020/2021 : aucune activité sportive n’était proposée ni à l’école, ni dans les associations et le nombre de trajets effectués de manière active a drastiquement diminué. Une étude sur l’activité physique des enfants et des adolescents pendant le confinement a conclu que les enfants ont beaucoup moins bougé que d’habitude, un quart d’entre eux n’a même pratiqué aucune activité physique. Pendant cette période, ils ont pris du poids (comme les adultes), mais ils ont aussi commencé à souffrir des genoux et du dos, car leurs muscles n’étaient pas assez sollicités. La fréquence des troubles psychiques a elle aussi augmenté.

Un garçon regarde avec envie un hamburger et des sucreries
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De manière générale, en matière d’activité physique des enfants, on constate des différences en fonction du statut social et du sexe : les filles bougent moins que les garçons et il en va de même pour les enfants issus de familles à faibles revenus ou issus de l’immigration. Les enfants qui ont des parents actifs sont eux aussi globalement actifs – car ils le voient chez leurs parents. Mais ce n’est pas la seule raison : les parents qui bougent beaucoup sont aussi plus enclins à conduire leur progéniture à des activités sportives ou autres.

Le sport, une activité dangereuse ? Au contraire !

Que se passe-t-il exactement lorsque nous faisons du sport ou une activité physique ? Les muscles travaillent davantage et consomment plus d’oxygène. Le cœur fait circuler plus de sang dans notre corps, ce qui renforce le cœur et prévient les crises cardiaques. Les nutriments arrivent plus facilement jusqu’à nos cellules. Les organes sont mieux irrigués – le sport prévient donc aussi les inflammations. Le corps brûle plus de matières grasses et de sucre et, en théorie, ne déclenche pas de diabète. Une activité physique suffisante permet même de réduire certains médicaments ou de limiter leurs effets secondaires.

L’activité sportive diminue le risque de cancer colorectal ou de cancer du sein et, après un cancer, le risque de rechute. Elle prévient également l’ostéoporose, car les os gagnent ainsi en densité. Les personnes qui bougent beaucoup sont moins souvent dépressives, car le mouvement peut rompre le cercle vicieux des pensées négatives.

Dans une certaine mesure, le sport permet aussi de freiner le vieillissement. Certes, la façon dont nous vieillissons est en partie inscrite dans nos gènes, mais 80 à 90 % du processus dépend de notre comportement et de notre environnement. C’est la dégradation des molécules de notre corps qui nous fait vieillir. Tout ce qui ne peut pas être réparé se transforme en déchet qui détériore nos cellules. L’activité physique agit alors comme un nettoyant qui veille à limiter l’accumulation de déchets. Certes, le sport stresse le corps (au même titre qu’une séance de sauna), mais ce n’est pas aussi grave que ça en a l’air : il lui permet de s’entraîner et de devenir plus résilient face à un stress « réel » que chacun de nous rencontre au cours de sa vie. Grâce au sport, on peut gagner jusqu’à quatre ans de vie au total et diminuer le risque de mortalité.

Un homme pratique le tai-chi dans un parc
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La croissance du cerveau, un processus qui dure toute la vie

On a longtemps cru que le cerveau des adultes ne créait plus de neurones, voire que leur nombre diminuait au fil du temps. S’il est vrai que la formation des neurones est terminée dès la première moitié de la grossesse, une partie du cerveau, l’hippocampe, en produit tout au long de la vie – et même jusqu’à un âge avancé. On parle alors de neurogénèse adulte. Plus nous sommes actifs, plus nous générons de neurones. Les interactions sociales, au travail et dans la famille, ont un effet stimulant, tout comme les activités de loisir telles que la lecture, l’apprentissage d’un nouveau processus ou la résolution d’énigmes par exemple. Le mouvement, lui aussi, permet de générer des neurones et de maintenir l’esprit en bonne santé. Le cerveau des personnes pratiquant régulièrement une activité d’endurance est mieux irrigué. Elles sont de meilleure humeur et ont aussi une mémoire plus performante. Le risque d’AVC diminue lui aussi. Le renouvellement des neurones est certainement lié au fait que la concentration sanguine en facteurs de croissance augmente lorsque l’on pratique une activité physique.

Selon le Dr Gerd Kempermann, du centre allemand pour les maladies neurodégénératives, le rôle de notre cerveau est avant tout de nous permettre de bouger. En effet, chaque processus de réflexion aboutit à un mouvement, même s’il ne s’agit que de parler – lorsque nous parlons, nous bougeons les muscles du bas de notre tête. La cognition est donc étroitement liée au mouvement, même si, dans le monde actuel, ils ont été artificiellement séparés. Certaines personnes ne bougent presque plus, car elles exercent une activité intellectuelle, assises à un bureau ; d’autres font du sport sur un vélo elliptique et se privent du plaisir que leur procurerait un jogging en pleine nature. Il est pourtant possible de lutter contre cette séparation : la danse, par exemple, permet de réunir le corps et l’esprit. Nous devenons alors plus attentifs et nous améliorons notre capacité de mémorisation.

En pleine forme avant même de naître

Dès la grossesse, l’activité physique a un impact positif, et pas seulement pour la mère. Une étude réalisée sur des souris a permis de constater que les souris ayant couru dans la roue pendant leur gestation donnaient naissance à des petits présentant 40 % de neurones de plus que ceux de souris plus sédentaires.

Que se passe-t-il si nous ne bougeons pas ? Nous devenons moroses, démotivés, parfois dépressifs. En cas de taux de testostérone élevé, la dépression peut même se muer en agressivité. Nous devons donc nous assurer que la neurogénèse fonctionne tout au long de notre vie – grâce à des activités intellectuelles ou sociales ou grâce à l’activité physique. En effet, nos neurones ont besoin d’un certain degré de stimulation : ni trop, ni trop peu.

Lorsque l’on vieillit, il est important de bouger régulièrement : à partir de 50 ans, certaines parties du cerveau déclinent. Le manque d’activité est donc un facteur déterminant dans l’apparition de la démence. Mais les fonctions exécutives sont elles aussi moins touchées par le processus de vieillissement quand on est sportif. La dégradation des neurones peut être freinée par l’activité physique. Et plus on commence tôt à faire du sport, mieux c’est !

Bonne nouvelle pour celles et ceux qui voudraient bouger davantage : après seulement quelques semaines d’entraînement, le corps commence à changer. Et deux heures et demie d’activité physique par semaine suffisent !

Mobilisation passive

Même les mouvements passifs peuvent avoir un impact positif sur le corps humain. Dans le cadre d’une étude, des enfants souffrant d’infirmité motrice cérébrale, un handicap moteur dû à des lésions survenues pendant la période périnatale, ont été mobilisés sur des plateformes vibrantes, ce qui a permis d’améliorer leur démarche et leur rythme de marche. Les muscles des pieds et des mollets se sont développés et leurs chevilles ont gagné en flexibilité.

Les enfants étant encore en pleine croissance, tous les avantages du sport et de l’activité physique, évoqués précédemment, sont encore plus bénéfiques pour eux. Renate Zimmer, chercheuse en sciences de l’éducation spécialisée dans la petite enfance, a constaté lors d’une étude qu’il existait un lien bien réel entre le développement moteur d’un enfant, son intelligence et son niveau d’autonomie. Le mouvement est donc important pour le développement global de l’enfant.

Des enfants courent en forêt
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En pleine forme, à tous les niveaux

Les enfants ont besoin de bouger suffisamment, car ils doivent déployer davantage d’énergie pour construire un corps en bonne santé. C’est justement dans les toutes premières années que l’on pose les fondements de notre santé future. Celles et ceux qui bougent beaucoup ont une musculature et une ossature plus solides. Leur corps est mieux irrigué, les systèmes cardiovasculaire et immunitaire fonctionnent de manière optimale, le système nerveux et l’appareil musculo-squelettique peuvent ainsi mieux se développer, ce qui favorise également le développement des autres organes. L’activité physique favorise la croissance et garantit une bonne posture.

Elle permet d’exercer ses capacités motrices, telles que l’équilibre, la rapidité et la coordination. Les enfants acquièrent spontanément les compétences fondamentales : courir, sauter, sautiller, ramper, rouler, grimper, se balancer, lancer et attraper.

Plus ils bougent, plus ils améliorent leurs performances et leur condition intellectuelles, car leur cerveau reste flexible grâce à l’activité régulière. Ils se concentrent et réfléchissent mieux, car ils peuvent plus facilement traiter l’information. Leur imagination, leur créativité et leur capacité à aborder les problèmes et à prendre des décisions augmentent. Les raisonnements abstraits deviennent plus faciles. Ils développent une mémoire du mouvement.

Des enfants pendant un entraînement de judo
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Certaines études scientifiques ont pu prouver le lien entre le développement du langage et le mouvement. Ainsi, les enfants ayant des difficultés en lecture peuvent être stimulés grâce à des exercices d’équilibre. Ce principe s’applique à d’autres domaines : un enfant présentant un déficit moteur aura également des difficultés en termes de représentation dans l’espace. Les enfants qui n’ont pas appris à marcher ou courir en arrière ont souvent aussi du mal à compter à rebours.

Apprendre en bougeant

Comme on sait désormais que le mouvement et l’apprentissage sont liés, de plus en plus d’établissements commencent à intégrer l’activité physique au processus d’apprentissage. Citons notamment le concept d’« école en mouvement », mis en œuvre par exemple dans une école de Leipzig, dans l’est de l’Allemagne. Les élèves bougent presque à chaque cours. En mathématiques, ils dessinent le système de coordonnées sur la cour de l’école et le comprennent ainsi avec tout leur corps. L’assise dynamique permet à chaque élève de choisir entre un tabouret oscillant, un ballon de gym ou un coussin d’équilibre et ainsi de bouger légèrement pendant tout le cours, d’être automatiquement plus attentif et de mieux comprendre grâce au mouvement. Pendant la pause active, les enfants ont à leur disposition différents jeux, du panier de basket au gong de méditation.

Dans notre article « 1 + 1 + 3 = QUADRO », nous présentons une autre école qui favorise le mouvement de manière ciblée.

Ailleurs, on apprend les langues en mouvement – l’apprentissage se faisant ici grâce à la perception, les élèves retiennent mieux le vocabulaire, par exemple. Si nous associons un mot à un geste ou à un mouvement, nous le retenons bien plus facilement, car la mémoire procédurale est activée.

Un meilleur développement social et émotionnel

Le développement émotionnel de l’enfant est lui aussi influencé par l’activité physique, car le sport stabilise les humeurs et fait naître la joie. Les enfants qui expérimentent différentes activités ont vécu davantage de réussites et ont, globalement, plus confiance en eux. En effet, elles leur permettent d’exercer leurs compétences sociales, car l’activité physique est souvent pratiquée à plusieurs. Ils augmentent leurs contacts, deviennent plus coopératifs, plus tolérants, serviables, prévenants et attentifs. Ils apprennent à respecter certaines règles.

Les garçons en particulier ont un grand besoin de mouvement. S’ils s’ennuient dans un système scolaire ultrastructuré qui donne à certains peu de plaisir, ils peuvent sombrer dans un état dépressif. Et lorsque le taux de testostérone grimpe, par exemple pendant la puberté, l’ennui peut se transformer en agressivité. Il est donc important, en particulier pour les garçons, de pratiquer pendant leur temps libre des sports qui leur permettront de vraiment se défouler (comme le squash) ou un peu plus « rugueux » (sports de combat ou rugby par exemple).

Globalement, tous les enfants ont un besoin inné de bouger. C’est grâce au mouvement qu’ils découvrent le monde petit à petit et qu’ils devinent les innombrables possibilités qui s’offrent à eux. Un enfant cherchera toujours de nouveaux défis liés au mouvement : grimper aux arbres, gravir une colline, sauter dans les flaques ou marcher en équilibre sur un tronc. Ces expériences ludiques sont, la plupart du temps, associées au plaisir.

Communiquer en bougeant

Les enfants s’expriment notamment par le mouvement. Les nourrissons, par exemple, utilisent le mouvement pour se faire comprendre de leurs parents. Grâce à leurs mimiques, leur gestuelle ainsi que des mouvements simples, ils montrent à leur entourage comment ils vont.

La psychomotricité

Comme son nom l’indique, la psychomotricité repose sur l’idée de l’unité du corps et de l’esprit. C’est un développement global de la personnalité. On part du principe que les sentiments, les pensées et les actions sont indissociables les uns des autres. Les exercices de psychomotricité ne sont pas une simple gym pour enfants : il s’agit d’un concept global permettant de stimuler les compétences motrices, émotionnelles et sociales, une forme d’éducation qui passe par le mouvement. Elle aide les enfants à développer leur personnalité grâce à des exercices de motricité, qu’ils présentent ou non des problèmes de développement ou de comportement.

Selon Renate Zimmer, le mouvement présente différentes dimensions :

  • Fonction personnelle : les enfants se découvrent et découvrent leur corps et ses capacités et développent une image d’eux-mêmes.
  • Fonction productive : ils sont actifs et font quelque chose avec leur corps, ils obtiennent ainsi un effet (par exemple en faisant la roue).
  • Fonction exploratoire : les enfants découvrent leur environnement ainsi que les objets et leurs propriétés. Ils font l’expérience des lois de la physique, touchent et écoutent les objets. Lorsqu’ils lancent un objet, ils le voient voler et constatent la vitesse à laquelle il atterrit. Les enfants développent ainsi ce que l’on appelle des compétences techniques.
  • Fonction comparative : les enfants se comparent et se mesurent les uns aux autres, en ressortent vainqueurs ou vaincus et apprennent à gérer les deux situations.
  • Fonction adaptative : les enfants apprennent à gérer le stress, découvrent les limites de leur corps et comment les repousser – pour augmenter leurs performances et atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés ou qu’on leur a imposés.
  • Fonction expressive : le mouvement permet, d’une part, de vivre et d’assimiler ses sentiments et ses sensations et, d’autre part, de les exprimer (par exemple grâce à la danse).
  • Fonction impressive : si l’activité physique permet de compenser certains sentiments, elle donne aussi naissance à des sentiments, par exemple la joie et le plaisir. Pendant ou après une activité physique, l’enfant se sent plein d’énergie ou au contraire épuisé mais heureux.
  • Fonction sociale : en général, on bouge à plusieurs, on joue ensemble, avec les autres ou les uns contre les autres. La dynamique de groupe joue ici un rôle important : il faut se concerter, peut-être s’imposer et aussi, parfois, savoir céder. Même lorsque de très jeunes enfants ne peuvent pas encore établir de liens entre eux, qu’ils ne font que se côtoyer, ils apprennent les uns des autres par l’observation, en imitant ce que fait l’autre enfant. Ils élargissent ainsi leurs capacités d’action et de communication.

 En psychomotricité, les enfants ne réalisent pas seulement des exercices, ils ont aussi la possibilité de découvrir le monde avec tout leur corps et tous leurs sens. Les bébés s’aident de leurs mains et de leurs pieds. La priorité, c’est leur propre action. Les enfants découvrent qu’ils peuvent faire bouger les choses, d’abord eux-mêmes, les objets qui les entourent et leurs camarades de jeu. Ils sont actifs et font l’expérience de leurs capacités. Leur confiance en soi s’accroît, notamment parce qu’ils remarquent qu’ils peuvent contrôler leur corps. Ils se vivent comme des êtres actifs et autonomes.

Un petit garçon en train de faire de la gym
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Le développement des capacités physiques ayant également un impact sur le psychisme, les exercices moteurs aident aussi les enfants anxieux, complexés ou qui sont peu sûrs d’eux. Ils peuvent ainsi expérimenter tranquillement et prendre confiance. Mais le contraire est également vrai : les enfants agités, qui ont des difficultés de concentration ou souffrent de TDAH retrouvent un peu de calme. Ceux qui présentent des troubles de la perception, du comportement, ne suivent plus en classe ou ont des problèmes de langage peuvent également tirer profit des exercices de psychomotricité. Il en va de même pour les enfants ayant des difficultés sociales. Les exercices sont également bénéfiques pour ceux qui ne maîtrisent pas bien leur corps ou qui semblent maladroits. Enfin, les enfants atteints d’un handicap physique et ceux dont les mouvements sont perturbés par certaines maladies font également partie du public visé par les unités de psychomotricité.

L’autonomie dans le mouvement, pour des personnalités autonomes

La psychomotricité n’est pas uniquement constituée d’exercices : elle se concentre bien davantage sur l’expérience. Il est important de laisser les enfants libres de leurs mouvements pour qu’ils deviennent actifs spontanément, dans un environnement qui encourage l’initiative. D’une part, ils sentent eux-mêmes ce qui est bon pour eux à un moment donné, ce que leur corps a envie de découvrir ou d’apprendre ou encore ce dont il a besoin. D’autre part, ils sont plus équilibrés lorsque le type de mouvement est personnalisé. Cette autonomie active au sens où l’entendait Maria Montessori ouvre la voie à de nouvelles expériences et donc à d’autres étapes d’apprentissage. L’enfant se frotte ainsi à l’action autonome et peut la mettre en œuvre ultérieurement, dans différentes situations.

De plus en plus d’éducatrices constatent que l’éducation et l’apprentissage sont plus durables lorsqu’ils sont associés au mouvement. De nombreuses crèches et écoles maternelles, mais aussi des écoles élémentaires, ont donc intégré à leur programme des unités de jeu et d’activité physique inspirés de la psychomotricité. Les établissements qui proposent ces exercices ont reconnu que l’éducation à l’activité physique jouait un grand rôle dans le développement des enfants et qu’elle formait le socle de la promotion du développement et de la santé. Les enfants entrent ainsi en contact avec leur environnement, à travers leur corps. Ils acquièrent des compétences motrices, ont plaisir à faire quelque chose et perçoivent l’activité physique comme une évidence. En général, cette attitude dure toute la vie.

La pédagogie par l’expérience

Le mouvement fait aussi partie de la pédagogie par l’expérience, dont l’objectif est de satisfaire les besoins naturels de l’enfant en termes de jeu, de curiosité et de mouvement – par exemple au travers d’expériences en groupe, en pleine nature. Confucius, déjà, faisait remarquer que l’on oublie vite les paroles et que la connaissance ne s’acquiert que par la pratique. Johann Heinrich Pestalozzi, pédagogue suisse, pensait lui aussi que l’apprentissage ne devait pas être seulement intellectuel, mais aussi émotionnel et pratique.
Dans la pédagogie par l’expérience, les personnes sortent de leur zone de confort – pour entrer dans la zone d’apprentissage. C’est ce qui arrive lorsque leur quotidien est déséquilibré de manière productive. Ils sont confrontés à des situations réelles et inédites, par exemple des activités sportives de pleine nature ou des exercices interactifs qu’ils vont chercher à accomplir. Ici, le principal objectif n’est pas l’action, mais les expériences faites par les participants et les connaissances qu’ils en tirent. Ils apprennent à mieux se connaître et découvrent leurs limites. La mission du pédagogue qui réalise les exercices n’est pas celle d’un éducateur, mais plutôt d’un créateur, d’un observateur et de celui qui incite, après coup, à la réflexion. Car dans ce processus, la réflexion joue un rôle important : on essaie de généraliser ce que l’on a vécu, d’identifier les schémas récurrents et de les transformer en connaissances. Ces connaissances peuvent concerner les personnes elles-mêmes, les relations qu’elles ont entre elles ou, de manière générale, leur vie ; elles représentent une opportunité de changement. La pédagogie par l’expérience est donc toujours un développement de la personnalité – dans et par le mouvement en pleine nature.
Les situations vécues grâce à la pédagogie par l’expérience peuvent constituer une métaphore des problèmes du quotidien. Par exemple une course d’aviron : le barreur dirige l’embarcation, l’équipage doit lui faire confiance quant à la direction. Un autre donne la cadence à laquelle il faut ramer. Tous ont le même objectif. Pourtant, il arrive parfois que le bateau dévie de sa course et avance moins bien. Cette situation permet de tirer des conclusions pour le travail d’équipe au quotidien.
Dans le cadre de la pédagogie par l’expérience, les processus d’apprentissage sont lancés par les expériences et l’aventure. Dans la nature, les participants découvrent leurs capacités, apprennent à prendre des initiatives, se heurtent parfois à leurs limites, mais développent par ailleurs leur confiance en eux et découvrent comment fonctionne une équipe.
Bien entendu, ce sont surtout les enfants qui tirent profit de la pédagogie par l’expérience, car ils se trouvent dans un processus d’apprentissage continu. Ils sont en train de découvrir de nombreuses choses différentes et de développer leur personnalité.
 

Les écoles maternelles en mouvement

En Allemagne, les premières écoles maternelles axées sur le mouvement ont vu le jour dès les années 1970. Elles se concentraient alors sur la motricité sportive. Depuis, le concept a évolué vers des établissements où l’activité physique, la psychomotricité et la sensibilisation à l’environnement jouent un rôle central. Il ne s’agit pas de former des athlètes, mais de permettre à chaque enfant de découvrir son corps, de lui transmettre le plaisir du mouvement – pour qu’il puisse se rendre compte à quel point cela lui est bénéfique.

Si un établissement souhaite être reconnu comme tel, il doit remplir toute une série de critères. Les éducatrices doivent avoir effectué une formation axée sur la promotion de l’activité physique. Les locaux doivent être conçus de manière à ce que l’on puisse s’y déplacer librement – et compter au moins une salle de motricité. Ils doivent disposer de suffisamment de matériel que l’on peut intégrer à des jeux de motricité et de suffisamment d’espace de stockage pour les équipements ludiques et sportifs. Ils doivent proposer des équipements sur lesquels les enfants peuvent grimper ou se balancer. Enfin, différentes activités motrices doivent être proposées tout au long de la journée. La natation peut en faire partie, pour que les enfants évoluent en toute sécurité dans l’eau – car de moins en moins d’enfants apprennent aujourd’hui à nager (à ce sujet, voir notre article « Une piscine avec toboggan : du plaisir à n’en plus finir, un atout pour le développement »).

La crèche en mouvement de Bühren

La crèche de Bühren, en Allemagne, est certifiée crèche en mouvement. Elle dispose d’une salle de motricité qui peut être fréquentée en autonomie par les enfants. Ils y trouvent des espaliers et un mur d’escalade, des cordes pour grimper, une poutre pour les premiers exercices d’équilibre, différentes balles pour les jeux de lancer ainsi qu’un ballon sauteur. Des tapis et un matelas permettent de faire de la gym et des acrobaties, de grands éléments de construction et des cerceaux d’improviser librement. Une balançoire et d’autres appareils sont également disponibles. Les enfants peuvent y faire ce qu’ils souhaitent. Les éducatrices les laissent découvrir le monde en toute liberté, mais les aident s’ils veulent apprendre quelque chose de nouveau – dans l’esprit de Maria Montessori[1]. Elles peuvent aussi proposer quelque chose lorsque les enfants n’ont vraiment aucune idée.

Dans cette crèche, les enfants pratiquent surtout des activités fondamentales : marcher, flâner, courir, sautiller et sauter, grimper, lancer, pousser et tirer, ou encore faire rouler des objets. L’espace extérieur leur offre aussi de nombreuses possibilités de mouvement. Ils peuvent y découvrir la nature. L’établissement dispose d’un parcours sensoriel, car les éducatrices ont remarqué que les enfants ont de plus en plus de difficultés à se déplacer sur différents supports. Ici, ils peuvent marcher sur de la mousse, de la terre, des copeaux de bois et des gravillons – et il y a aussi un bac à boue qui leur permet de laisser leurs empreintes. Les enfants font des sorties dans la forêt voisine et même de petites randonnées. Bien entendu, il y a aussi des moments de détente et de calme, car il est important de se reposer et de ne rien faire en dehors des activités. Le planning de la crèche est flexible afin de donner aux enfants le plus d’autonomie possible.

Des enfants en excursion en forêt
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Courir en cercle

Au Japon, on est allé encore plus loin. Voulant améliorer la vie des enfants de manière générale, l’architecte Takaharu Tezuka a conçu une école maternelle totalement ouverte. Les enfants y sont presque toute l’année dehors. « Ils ne sont pas en sucre », plaisante-t-il. Selon lui, la place des enfants est à l’extérieur – et il sait que certains s’énervent lorsqu’ils sont bloqués un moment dans une pièce. Dans l’école maternelle qu’il a imaginée, c’est impossible : il n’y a aucune séparation entre l’intérieur et l’extérieur, ni entre les classes. Les classes ne sont donc pas isolées phoniquement les unes des autres. Volontairement. L’architecte pense que les enfants ont besoin d’un certain niveau sonore et dorment mieux la nuit s’ils sont entourés de bruit pendant la journée. La pratique confirme sa thèse : les enfants sont effectivement très concentrés pendant les activités quotidiennes.

Pour le reste, ils chahutent librement sur le site, qui est organisé sur plusieurs niveaux en forme de cercles. Ils courent beaucoup en rond et ne s’en lassent pas. Ils partent en courant, mais ils reviennent toujours, de manière tout à fait naturelle. Chaque jour, ils parcourent quatre kilomètres, ce qui en fait les enfants les plus sportifs du Japon. Sur le site de l’école, trois arbres entrent dans les classes ou se trouvent même au centre de la classe. Les enfants peuvent y grimper à leur guise.

Les petits ne sont pas trop contrôlés ni protégés, car une petite dose de danger leur est bénéfique. Il leur arrive parfois de trébucher ou de se cogner la tête, car tout n’est pas complètement sécurisé. Mais ils apprennent ainsi à se débrouiller dans un monde où l’on peut aussi très bien trébucher ou se faire des bosses, même si c’est, la plupart du temps, au sens figuré. Takaharu Tezuka est convaincu que l’architecture peut changer le monde. Dans les écoles qu’il a dessinées, les enfants peuvent encore être des enfants.

À quelle fréquence les enfants doivent-ils pratiquer une activité physique ?

De nos jours, les enfants ne bougent que 50 minutes par jour en Allemagne. C’est bien trop peu. Le reste de la journée, ils sont assis, debout – ou allongés –, alors qu’ils devraient bouger au moins trois heures par jour, quel que soit leur âge. Pour les enfants à partir de quatre ou cinq ans, une de ces trois heures devrait être réservée à une activité intense, qui doit les laisser à bout de souffle.

Quelles sont les activités physiques possibles pour les enfants ?

La bonne nouvelle, c’est que les enfants n’ont pas besoin de grand-chose pour bouger. Pas d’équipement sportif, ni d’aire de jeu – même pas un jardin. Si on leur en laisse l’opportunité, ils développent leurs propres idées de jeu et se mettent ainsi automatiquement en mouvement.

Bouger au quotidien

La vie quotidienne offre d’innombrables possibilités de mouvement : un enfant peut ranger, nettoyer la table de la cuisine, sortir les poubelles, aller faire les courses avec ses parents, rejoindre l’école à vélo ou prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur. Le simple fait de s’accroupir au lieu de se baisser pour soulever quelque chose permet de faire travailler les muscles des jambes.

Les loisirs

À l’extérieur, les possibilités sont encore plus variées. Les jeux d’extérieur font presque toujours la part belle au mouvement : les enfants peuvent jouer au loup ou à l’élastique, en été, sur la plage, construire des châteaux de sable, organiser une course, marcher en équilibre sur un tronc ou grimper aux arbres. Mais la nature offre, à elle seule, une foule de possibilités : on peut y récolter des châtaignes, des bouts de bois, des cailloux ou des feuilles qui serviront ensuite à jouer.

À la maison, les enfants ne doivent pas non plus rester à ne rien faire : ils peuvent danser ou chanter sur leur musique préférée, sauter à cloche-pied ou récupérer du matériel mis au rebut pour construire un parcours. Ils peuvent aussi se servir d’objets du quotidien qui ne sont plus utilisés et créer ainsi leur propre univers, ludique et actif.

Un père et sa fille dansent
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En tous les cas, les parents ont tout intérêt à bouger avec leurs enfants, car ils jouent un rôle de modèles : un enfant dont les parents aiment bouger aura lui aussi davantage tendance à pratiquer une activité physique. Les études le prouvent : les enfants de parents actifs sont eux-mêmes plus actifs, en meilleure forme et plus minces que ceux dont les parents ne font pratiquement rien ou lorsqu’un seul des parents est actif. Par expérience, les parents qui bougent savent à quel point l’activité physique leur fait du bien et ils permettront à leurs enfants d’y accéder, en partant en balade à vélo en famille, en allant chercher le pain à pied le dimanche ou en les inscrivant à une association sportive.

Jouer au foot, au loup ou faire de la randonnée : toutes ces activités ont également pour avantage de resserrer les liens familiaux. La famille vit des moments de plaisir en commun. D’autre part, de nombreux parents ont aussi intérêt à bouger davantage, car ils sont pour certains relativement « rouillés ».

Pas à pas

Dans la vie quotidienne et au travail, les adultes ont eux aussi de nombreuses opportunités de mouvement : monter les escaliers au lieu de prendre l’escalator ou l’ascenseur, marcher pour aller faire ses courses ou relever le courrier, mais aussi d’autres activités moins évidentes, comme faire des réunions en marchant, passer ses coups de fil en flânant, utiliser un bureau réglable en hauteur pour travailler debout ou opter pour un tabouret oscillant.

Le sport

Il existe tant de sports différents – danse classique ou moderne, gymnastique, athlétisme, sports de combat ou encore sports d’équipe comme le basket ou le foot. Il est fort peu probable qu’aucun ne plaise à vos enfants. Donnez-leur la possibilité d’essayer et de se faire une idée pour voir si l’activité les intéresse. Ce n’est d’ailleurs pas obligatoirement un « vrai » sport. Vous pouvez inscrire les plus jeunes à des séances de psychomotricité. Parfois, les enfants aiment simplement courir et se défouler en pleine nature.

Garçons jouant au foot
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Vous pouvez observer vos enfants et en déduire s’ils préfèrent bouger seul ou s’ils aiment le faire en famille. Jouent-ils volontiers en intérieur, aiment-ils passer du temps dehors ? Quels objets utilisent-ils pour jouer – des ballons, des cordes, une trottinette ? Vos enfants préfèrent-ils des formes tranquilles d’activité comme les balades ou veulent-ils vraiment se dépenser, en faisant un jogging par exemple ?

Le concept QUADRO

Évidemment, chez QUADRO, nous connaissons une façon formidable pour les enfants de se mettre en mouvement : c’est le principe même de nos kits de construction. La mobilité commence dans le cerveau, avec la planification des constructions. Elle se poursuit lors de la construction puis, lors d’une autre activité de base, inscrite dans nos gènes au même titre que courir ou sauter : grimper (pour en savoir plus à ce sujet, voir notre article « Les structures d’escalade boostent le développement de vos enfants »). Ils pourront également y marcher en équilibre, faire des acrobaties, sautiller de plaque en plaque, se suspendre de barre en barre ou descendre en se balançant.

Lorsque les enfants ont envie d’apprendre à se tenir debout, à courir, à sauter, ils n’ont besoin d’aucun accessoire. Ils acquièrent ces compétences progressivement, en utilisant uniquement leur corps. Pour apprendre à grimper, les choses sont en général différentes – il n’y a bien souvent pas d’arbre approprié à proximité ou ils sont dangereux. Les meubles ne sont donc pas adaptés à cette activité, d’autant plus qu’ils peuvent être abîmés par la même occasion. L’acquisition d’une bonne structure d’escalade est donc tout à fait indiquée, car vous créez ainsi tout de suite de bonnes conditions pour vos enfants.

L’avantage des kits QUADRO, c’est que les enfants ne s’en lassent jamais. En effet, on peut sans cesse les transformer, que ce soit en tour d’escalade classique, en station spatiale ou en voilier. Vos enfants pourront ainsi découvrir différents univers – et bouger spontanément. Les kits QUADRO ne servent pas uniquement à grimper, ils permettent aussi de planifier, de créer et surtout de construire. Idéalement, en compagnie de papa et maman – pour que toute la famille passe, ensemble, un temps de qualité.

Même les plus petits vivent leurs premières aventures avec QUADRO : nos produits sont adaptés aux enfants dès l’âge de six mois. Ils peuvent tester leurs premiers mouvements, se mettre debout, faire du quatre pattes sur une rampe basse ou faire leurs premiers pas le long de la structure. Dès qu’ils maîtrisent ces premiers exercices, vous pouvez passer à l’étape suivante : transformer le kit de construction en tour d’apprentissage – vos enfants pourront alors assister, mais surtout participer activement aux tâches quotidiennes (à ce sujet, voir notre article « Les tours d’apprentissage – prendre confiance en jouant ») –, ou bien créer une toute nouvelle structure, correspondant exactement aux besoins de vos enfants. Grâce aux innombrables possibilités d’agrandissement et de transformation, les enfants de plus de six ans peuvent continuer à profiter de leur structure QUADRO.

Avec une structure QUADRO, il est possible de bouger en intérieur comme en extérieur. Soit vous l’installez dans le jardin, en y ajoutant peut-être un toboggan – ou une piscine – et vous l’agrandissez comme votre imagination vous le suggère et comme vous le pensez pertinent pour vos enfants. Soit vous l’installez à l’intérieur, que ce soit dans une maison ou un appartement. Grâce à sa construction modulaire, votre kit de construction s’adapte à l’espace dont vous disposez. Cerise sur le gâteau : votre structure d’escalade peut passer de l’intérieur à l’extérieur au gré de vos envies. Après l’avoir utilisée au jardin, vous pouvez simplement la nettoyer au jet d’eau ou avec un peu de liquide vaisselle. Une fois tous les résidus éliminés, votre kit QUADRO ne répandra aucune odeur de terre et ne laissera pas non plus de trace disgracieuse sur le tapis clair du salon.

Pourquoi avons-nous écrit cet article ?

Chaque jour, nous nous intéressons à ce dont les enfants ont besoin pour bien grandir, à ce qui leur fait du bien tout en leur faisant plaisir. À ce qui leur manque dans le monde d’aujourd’hui, par exemple la possibilité de grimper aux arbres – et qui est pourtant essentiel. Toutes ces connaissances sont intégrées au développement de nos produits. Car pour construire des jeux réellement satisfaisants, il faut bien connaître les enfants et leurs besoins. Et nous sommes assez contents du résultat.

Dans l’article ... Finalement, ils bougent ! L’école du mouvement d’Hagondange, en Lorraine, découvrez comment ces petits Français découvrent très tôt les bénéfices de l’activité physique.

La devise de Maria Montessori était « Aide-moi à faire seul ».

Sources :

  1. Birkenbihl, Vera. Pauken. Elternnachhilfe. mvg Verlag, 2. Aufl., 2020.
  2. Handbuch der Bewegungserziehung; Didaktisch-methodische Grundlagen und Ideen für die Praxis Herder, Freiburg 1993
  3. Schule am Palmengarten
  4. Takaharu Tezuka: Der beste Kindergarten, den Sie je gesehen haben. TED Talk, September 2014
  5. Vera F. Birkenbihl: Neurogenese
  6. Sport lässt neue Gehirnzellen sprießen. Pharmazeutische Zeitung, 12.06.2006
  7. Sport stärkt Fähigkeiten durch neue Nervenfasern. Spektrum, 18.01.2010
  8. Bewegung & Neuroplastizität: Das Gehirn – kein Muskel und doch unglaublich trainierbar. Deutsche Zeitschrift für Sportmedizin
  9. Bewegung fördert die Entwicklung von Kindern. In Form, Deutschlands Initiative für gesunde Ernährung und mehr Bewegung
  10. Eva Doll. Sportmediziner: So wichtig ist Bewegung für Kinder. ISPO
  11. Bewegung im Kindergarten: Alles über Bewegungserziehung. Prokita-Portal
  12. Kinder im Lockdown und der Mangel an Bewegung. hessenschau, 15.02.2021
  13. Wundermittel Sport: Körper, Geist und Gene profitieren von Bewegung. Quarks, 12.07.2018
  14. Erziehung und Bildung durch Bewegung - Konzeption zum Bewegungskindergarten der DRK-Kita Bühren. DRK-KV-Göttingen-Northeim e. V., 2017
  15. Was ist Psychomotorik? Förderverein Psychomotorik e.V. Bonn
  16. Psychomotorik im Kindergarten – Definition, Ziele und Informationen zur Ausbildung. erzieherin-ausbildung.de. Das Portal für die pädagogische Fachkraft
  17. Psychomotorik im Kindergarten. Kindergarten heute. Das Fachmagazin für Frühpädagogik
  18. Sport statt Pillen? – Die heilende Kraft der Bewegung. MDR DOK, 20.08.2021
  19. Ulrich Lakemann: Erlebnispädagogik. Socialnet, 19.07.2018.
  20. Dana S. Erlebnispädagogik: Was hinter dem Konzept der sogenannten Abenteuerpädagogik steckt. Kita.de, 14.08.2021
  21. Christiane Gelitz. Bestimmte Gesten helfen beim Vokabellernen. Spektrum, 25.10.2021
  22. Prof. Dr. Renate Zimmer
  23. Die aid-Bewegungspyramide für Kinder. aid infodienst Verbraucherschutz, Ernährung, Landwirtschaft e. V., 2009

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